La résilience est souvent présentée comme une qualité magique permettant de surmonter toutes les épreuves. Pourtant, cette capacité à rebondir après un traumatisme ou une difficulté s’accompagne de nombreux malentendus. Dans cet article, nous explorons les pièges à éviter pour cultiver une résilience authentique et durable.
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Confondre résilience et déni
L’une des erreurs les plus fréquentes consiste à assimiler la résilience à une forme de déni de la réalité. Certaines personnes croient à tort qu’être résilient signifie ignorer la douleur ou prétendre que tout va bien. En réalité, la véritable résilience commence par une reconnaissance honnête de la situation difficile. Elle implique de regarder la souffrance en face, sans minimiser son impact, tout en gardant espoir en sa capacité à surmonter l’épreuve.
Nier ses émotions douloureuses
Un autre écueil majeur est de refouler ses émotions sous prétexte de « rester fort ». La colère, la tristesse ou la peur sont des réactions normales face à l’adversité. Les étouffer peut conduire à des problèmes psychologiques plus profonds comme l’anxiété chronique ou la dépression. La résilience saine permet au contraire d’accueillir ces émotions, de les comprendre et de les traverser progressivement.
Penser que la résilience est innée
Beaucoup imaginent que la résilience est un trait de personnalité fixe : on l’aurait ou pas. Cette croyance erronée peut décourager ceux qui traversent des moments difficiles. En vérité, la résilience s’apprend et se développe tout au long de la vie. Elle repose sur des compétences concrètes comme la régulation émotionnelle, la résolution de problèmes ou la recherche de soutien – toutes des aptitudes qui se cultivent avec patience et pratique.
Isoler sa souffrance
Certaines personnes pensent à tort que faire preuve de résilience signifie porter seul le poids de ses épreuves. Or, le soutien social est l’un des piliers les plus solides pour rebondir après un traumatisme. S’isoler par fierté ou honte prive du réconfort et des perspectives extérieures qui aident à guérir. Les groupes de parole, les proches bienveillants ou les professionnels de santé mentale sont des ressources précieuses pour renforcer sa résilience.
Vouloir aller trop vite
Enfin, une erreur commune est de vouloir « tourner la page » trop rapidement. La résilience n’est pas une course contre la montre. Chaque personne a son propre rythme de reconstruction. Forcer le processus peut mener à des rechutes émotionnelles ou à une guérison superficielle. Accepter que le chemin soit long, avec ses hauts et ses bas, est essentiel pour développer une résilience profonde et durable.
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