Quels sont les types de terreurs nocturnes et comment les reconnaître

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Les terreurs nocturnes sont des épisodes de panique intense survenant pendant le sommeil, souvent confondues avec les cauchemars. Contrairement à ces derniers, elles se produisent généralement pendant les phases de sommeil profond et laissent peu ou pas de souvenirs au réveil. Dans cet article, nous allons explorer les différents types de terreurs nocturnes et vous donner les clés pour les reconnaître, afin de mieux comprendre et gérer ce phénomène troublant.

📚 Table des matières

types de terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes chez l’enfant

Les terreurs nocturnes sont fréquentes chez les enfants, en particulier entre 3 et 12 ans. Elles surviennent généralement en début de nuit, pendant la phase de sommeil profond non-REM. L’enfant peut s’asseoir brusquement dans son lit, crier, pleurer ou avoir les yeux grands ouverts sans être réellement conscient de son environnement. Contrairement aux cauchemars, il est difficile de le réveiller ou de le calmer pendant l’épisode. Ces épisodes durent généralement quelques minutes, et l’enfant ne s’en souvient pas le lendemain. Les causes peuvent être multiples : fatigue excessive, changements de routine, fièvre ou anxiété.

Exemple : Un enfant de 5 ans se met soudainement à hurler en pleine nuit, les yeux vitreux, sans répondre aux tentatives de réconfort de ses parents. Après quelques minutes, il se recouche et continue à dormir paisiblement, sans aucun souvenir de l’épisode au réveil.

Les terreurs nocturnes chez l’adulte

Bien que moins courantes, les terreurs nocturnes peuvent aussi toucher les adultes. Elles sont souvent associées à un stress chronique, un traumatisme ou des troubles anxieux. Contrairement aux enfants, les adultes peuvent parfois se souvenir de fragments de l’épisode, ce qui peut augmenter leur anxiété. Les terreurs nocturnes chez l’adulte peuvent également être liées à des conditions médicales comme l’apnée du sommeil ou la consommation d’alcool. Les symptômes incluent des cris, une agitation intense, voire des comportements violents involontaires.

Exemple : Un adulte se réveille en sursaut, en sueur, avec une sensation d’étouffement et une peur intense, sans pouvoir expliquer clairement ce qui a déclenché cette réaction. Ces épisodes peuvent perturber la qualité du sommeil et entraîner une fatigue diurne.

Les terreurs nocturnes liées au stress

Le stress est un facteur majeur déclencheur des terreurs nocturnes, aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Un événement traumatisant, une pression professionnelle ou des soucis personnels peuvent favoriser ces épisodes. Le cerveau, en état de surcharge émotionnelle, réagit pendant le sommeil par des manifestations physiques et psychologiques intenses. La gestion du stress par des techniques de relaxation, une bonne hygiène de vie ou une thérapie peut aider à réduire la fréquence de ces terreurs nocturnes.

Exemple : Une personne traversant une période difficile au travail commence à avoir des terreurs nocturnes récurrentes, avec des réveils en panique et une accélération du rythme cardiaque. Ces épisodes diminuent progressivement après la mise en place de séances de méditation et une meilleure organisation professionnelle.

Les terreurs nocturnes associées à des troubles du sommeil

Certains troubles du sommeil, comme le somnambulisme ou l’apnée obstructive, peuvent être liés aux terreurs nocturnes. Dans ces cas, les épisodes sont souvent plus intenses et peuvent nécessiter une prise en charge médicale. Les interruptions répétées du sommeil dues à l’apnée, par exemple, augmentent le risque de terreurs nocturnes en perturbant les cycles naturels du sommeil. Un diagnostic précis par un spécialiste est essentiel pour adapter le traitement.

Exemple : Un patient souffrant d’apnée du sommeil non traitée présente des terreurs nocturnes accompagnées de mouvements brusques et de cris. Après la mise en place d’un dispositif d’assistance respiratoire (PAP), la fréquence des épisodes diminue significativement.

Comment différencier terreurs nocturnes et cauchemars

Il est important de distinguer les terreurs nocturnes des cauchemars, car leur prise en charge diffère. Les cauchemars surviennent pendant le sommeil paradoxal (REM), en fin de nuit, et sont souvent accompagnés de souvenirs détaillés au réveil. À l’inverse, les terreurs nocturnes se produisent en sommeil profond, en début de nuit, et la personne ne se souvient généralement pas de l’épisode. Les terreurs nocturnes impliquent aussi des réactions physiques plus marquées (transpiration, cris, mouvements brusques).

Exemple : Un enfant qui fait un cauchemar peut être réconforté et se rendort facilement après avoir raconté son rêve. En revanche, lors d’une terreur nocturne, il reste inconsolable et ne réagit pas aux paroles rassurantes.

Signes et symptômes à surveiller

Reconnaître les signes des terreurs nocturnes permet d’adopter les bonnes réactions. Parmi les symptômes courants : cris soudains, respiration rapide, transpiration excessive, regard fixe et absence de réponse aux stimuli extérieurs. Chez l’adulte, on peut aussi observer une désorientation temporaire au réveil. Si ces épisodes deviennent fréquents ou perturbent significativement la qualité de vie, il est recommandé de consulter un spécialiste du sommeil ou un psychologue.

Exemple : Des parents remarquent que leur enfant a des terreurs nocturnes plusieurs fois par semaine, avec des épisodes de plus en plus longs. Une consultation chez un pédiatre permet d’identifier un trouble du sommeil sous-jacent et de mettre en place des solutions adaptées.

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